intérieur

Kim en Joong

Né à Boyoo en Corée en 1940, Kim en Joong est un dominicain de la province de Suisse. Il a fait des études à l'école des Beaux-Arts de Séoul. À partir de 1962, il expose et rencontre ses premiers succès. Dé­cou­vrant le ca­tho­li­cisme en 1965, il est baptisé en 1967, s'installe en Europe en 1969 et est ordonné prêtre en 1974. Auteur d'œuvres résolument abstraites, il se déclare un amoureux des couleurs.

Le Père Kim, qui a réalisé les vitraux de la cathédrale, a également exposé plusieurs fois au Centre d'Art Sacré. Il a participé en novembre 1997 à la première grande exposition du centre ; en 2005 il présentait douze toiles de très grand format sous le titre "Hommage aux douze apôtres". Enfin trois de ses œuvres en verre étaient exposées dans le cadre de l'exposition "Croix d'Artistes" fin 2007.

Toi qui entres dans cette cathédrale, laisse toi saisir par l'atmosphère d'intériorité qui se dégage de son architecture… Ouvre ton cœur à l'Évangile.
† Guy Herbulot, évêque d'Évry

L'accès à l'intérieur de la cathédrale s'effectue, soit par le portail de "cérémonie" située à gauche du chœur, soit plus habituellement par le portail sud-est débouchant au-dessus de la chapelle de Jour, au niveau de la tribune dans l'axe de la nef. Cette entrée est celle qui donne la meilleure découverte de "l'âme" de la cathédrale car elle procure une vue générale en léger surplomb. Elle ne laisse aucun visiteur indifférent, surtout lorsqu'il arrive pendant une cérémonie.

La nef apparaît comme un cylindre vertical de 29 m de diamètre. Entre ce premier cylindre et le cylindre extérieur des galeries ajourées "à l'italienne" ont été aménagées. Elles permettent de porter à près de 1.500 le nombre de fidèles accueillis lors des célébrations, avec cependant une visibilité parfois des plus réduites. Elles hébergent aujourd'hui le Trésor de la cathédrale constitué de divers objets liturgiques et de tableaux liés à l'histoire de la cathédrale et du diocèse.

Tout comme l'extérieur, les murs sont recouverts d'un assemblage géométrique de briques. Des bancs en chêne de Bourgogne assez inconfortables assurent sept cents places assises. Le toit métallique blanc permet, de nuit, un éclairage indirect très doux. La journée, l'espace vitré entre celui-ci et les murs assure un éclairage naturel que des volets télécommandés peuvent moduler. Le contraste entre le sol de la nef en granit noir du Brésil (dont le dessin rappelle un arbre aux multiples branches) et la lumière zénithale symbolise le passage de la mort à la vie.

La rampe, dite "au pas de l'âne", conduisant au chœur est éclairée par douze vitraux abstraits symbolisant les apôtres. Ils sont l'œuvre du Père Kim en Joong, un dominicain originaire de Corée. Dans le bas se trouve le Chemin de Croix. Taillé dans trois blocs de bois pétrifié, il a été réalisé par Jean-Christophe Guillon.

À la tribune, l'orgue, réalisé en 1934 par Théodore Kuhn pour une église suisse et électro-pneumatisé en 2000, comporte 12 jeux. La console est composée de deux claviers de 56 notes et d'un pédalier de 30 notes. Il replace depuis novembre 2021 l'orgue numérique installé peu après l'ouverture de la cathédrale. Il permet aux organistes de donner toute la mesure de leurs talents grâce à l'excellente acoustique du lieu. Le léger espace entre les briques est, en effet, un "piège à sons" évitant les réverbérations parasites.

Un vitrail semi-circulaire sur le thème de la Résurrection, devait prendre place dans le fond du chœur édifié au-dessus de la crypte.Il est actuellement remplacé par un vitrail constitué d'un double maillage métallique produisant un effet de moirure.


Vue panoramique


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