les œuvres d'art

 
Les 14 stations du Chemin de Croix
1ère station : Jésus est condamné à mort
2ème station : Jésus est chargé de sa croix
3ème station : Jésus tombe sous le bois de la croix
4ème station : Jésus rencontre sa Mère
5ème station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
6ème station : Véronique essuie la face de Jésus
7ème station : Jésus tombe pour la 2ème fois
8ème station : Jésus console les filles de Jérusalem
9ème station : Jésus tombe pour la 3ème fois
10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
11ème station : Jésus est attaché à la croix
12ème station : Jésus meurt sur la croix
13ème station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
14ème station : Jésus est mis dans le sépulcre
15ème station : avec Marie, dans l'espérance de la Résurrection
Louis Cane

Louis Cane est un pein­tre et sculp­teur né en 1943 à Beau­lieu sur Mer. Après des étu­des à l'Éco­le Na­tio­na­le des Arts Dé­co­ra­tifs de Ni­ce il entre à l'Éco­le Na­tio­nale Su­péri­eure des Arts Dé­co­ra­tifs de Pa­ris. Ses pre­mi­ères œu­vres sont des toi­les en­tiè­re­ment re­cou­ver­tes par des tam­pons ain­si que des pa­piers peint et col­lés sur toi­le. Il réalise essentiellement des œuvres abstraites en utilisant toujours des techniques et des supports originaux. À partir du milieu des années 1970 il commence à réaliser des œuvres semi-abstraites puis, finalement, figuratives. C'est à cette période qu'il réalise des sculptures essentiellement féminines.

Pour la cathédrale il a réalisé le tabernacle du chœur recouvert de mosaïques. Il expose ses œuvres en France, en Europe mais aussi au Japon.

Mario Botta minimise le rôle des artistes et considère que l'architecture se suffit à elle même, d'où le grand dépouillement de ses réalisations, ajoutant : "Il n'y a plus de bons artistes aujourd'hui !". Néanmoins il est apparu indispensable à l'équipe qui a conçu la cathédrale d'y placer un certain nombre d'œuvres d'art.

le baptistère

Le baptistère, ou "fonts baptismaux", contient l'eau bénite utilisée pour le baptême. Il est placé près du portail de cérémonie sous la statue de la Vierge, à l'entrée chœur.

Autrefois, le baptistère était généralement une petite cuve située au fond de l'église au-dessus de laquelle était porté l'enfant à baptiser. Le prêtre y puisait l'eau utilisée pour le sacrement. Depuis le concile Vatican II, la cérémonie du baptême est remise en valeur. Elle n'est plus une célébration "intime" mais, au contraire, souvent intégrée aux messes dominicales. C'est pourquoi le baptistère se trouve à l'entrée du chœur, visible. Offert, tout comme l'autel, par le diocèse de Munich, il est taillé dans un bloc de marbre de Carrare et sa forme ronde rappelle celle de la cathédrale. Il est aujourd'hui protégé par un couvercle transparent destiné à empêcher de stupides visiteurs d'y jeter des pièces de monnaie.

L'évêque a voulu, par sa forme, renouer avec la tradition des baptêmes par immersion tels qu'ils étaient pratiqués dans l'Église primitive. Ce choix est d'autant plus justifié que se multiplient les baptêmes d'adultes. Pour des raisons de commodité, ce type de baptême n'est cependant pratiquée qu'exceptionnellement à la cathédrale, en particulier lors de la vigile pascale. Lors des baptêmes traditionnels, le prêtre y puise généralement l'eau pour en asperger le front du catéchumène.


le Chemin de Croix

Contrairement à ce que pensent certains visiteurs, les douze croix de consécration, placées dans le fond de la cathédrale, ne sont pas le Chemin de Croix.

Ici pas de tableaux plus ou moins figuratifs représentant la Passion du Christ. Placé dans l'escalier qui descend vers le chœur, il est constitué de trois grandes plaques de bois pétrifié (araucaria, environ 225 millions d'années) poli provenant des Bad-Lands de l'Arizona, de deux arcs et d'une croix en bronze doré. C'est l'œuvre de Jean-Christophe Guillon, un artiste grenoblois.

Le bois (bois de la Croix) devenu pierre (pierre d'angle) est, bien sûr, le premier symbole de cet ensemble.

Le premier panneau de couleur rouge représente le monde romain et le sang du martyre. Il intègre à lui seul les sept premières stations. Le second, de couleur noire pour les sept dernières stations, placé verticalement, rappelle la mort du Christ "debout" sur la Croix, les nervures blanches symbolisant les prémices de la Résurrection. Les arcs de bronze, portant gravés les numéros des stations, qui séparent les deux premiers panneaux symbolisent la Couronne d'épines. Le troisième panneau, le plus blanc, est une "quinzième" station, celle de la Résurrection. Il rejoint la Croix de gloire en bronze.

 

le tabernacle

Historiquement, le tabernacle était destiné à recevoir les hosties consacrées au cours de la messe pour constituer une "réserve" destinée aux malades ou aux fidèles n'ayant pu assister à l'office. Lieu de la présence réelle du Christ ressuscité, le tabernacle est placé non pas derrière l'autel, emplacement assez traditionnel avant la réforme liturgique, mais à gauche de celui-ci (évitant ainsi au prêtre de lui tourner le dos lors des célébrations).

De forme cubique, supporté par une poutre métallique, comme les autres sculptures, il est l'œuvre du sculpteur Louis Cane. Il est recouvert sur cinq faces de mosaïques inspirées des dessins utilisés dans la primitive Église. Les thèmes de la décoration sont les symboles habituels des premiers chrétiens : colombe, raisin, pain, poisson…


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